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AYMERIC SUCHET 

Security & Loss prevention Expert

Il y a quelques jours Aymeric Suchet nous a rejoints pour renforcer nos activités Protection rapprochée et Audit et Conseil.
VĂ©ritable produit de la sĂ©curitĂ© et de la dĂ©fense, Aymeric a Ă©voluĂ© dans plusieurs grands groupes et se focalise maintenant dans des missions d’expertise et de conseil en suretĂ©.

👏🏼 Bienvenue chez INORIX Aymeric, nul doute que ton expertise apportera beaucoup au dĂ©veloppement de l’entreprise.

RETOUR SUR LE PARCOURS DE AYMERIC SUCHET

Peux-tu commencer par nous parler de ta position chez INORIX ?

En qualité de consultant sûreté, j’interviens au sein de l’activité audit & conseil. Dans le cadre de ma mission, je suis amené à conseiller les clients (aussi bien en interne qu’en externe) et participe aux réponses des appels d’offres pour apporter des solutions opérationnelles à forte valeur ajoutée. 

J’ai également la charge du projet de certification MASE (Manuel d’Amélioration Sécurité des Entreprises). C’est une certification qui permettra à l’entreprise d’intégrer des marchés à haut risque industriel.

Depuis mon intégration chez INORIX, je suis intervenu dans le cadre de diagnostics organisationnels pour un acteur majeur du milieu bancaire ainsi qu’une mission d’AMO (Assistant à Maîtrise d’Ouvrage) pour le compte d’une entreprise dans le secteur de la Défense.

Fort de mes expériences passées, j’ai structuré la méthodologie de l’activité audit & conseil d’INORIX, notamment la rationalisation des données sûreté et sécurité de plusieurs de nos clients afin d’évaluer la performance des organisations et définir des indicateurs de suivi en lien avec les activités et attentes clients.

Tu comptes très prochainement devenir réserviste en gendarmerie. D’où provient ton appétence pour ce corps d’armée ? 

Je suis issu d’une famille de gendarmes. J’ai passé une bonne partie de ma jeunesse entre gendarmeries et casernes. En 2005, j’ai d’ailleurs rejoint le lycée militaire d’Aix-en-Provence. 

Ce parcours m’a d’ailleurs été utile dans le cadre d’un précédent emploi dans une entreprise de sécurité privée.

Quel est ton cursus universitaire ? 

En 2008, à la sortie du lycée, je décidai de ne pas intégrer l’armée pour privilégier des études dans le commerce, qui m’amèneront à un Master 1 ingénierie économique et commerciale en 2011. L’année suivante, j’ai cependant décidé de revenir vers un Master 2 sécurité nationale et Défense en 2012. 

Pourquoi avoir décidé d’entamer une carrière professionnel dans la sécurité privée ? 

J’ai un parcours particulier, riche en expériences très différentes. J’ai commencé par créer une entreprise d’événementiel. Après avoir organisé plusieurs grands événements (supérieur à 5000 personnes), j’ai pris conscience de l’importance des sujets de sécurité et sûreté sur ce type d’évènement via les échanges avec la Préfecture. C’est là que j’ai eu un regain d’intérêt pour la sécurité. J’ai donc développé des compétences en lien avec le risque incendie. Je me suis formé dans ce sens avec un SSIAP 3 (Chef de Service de Sécurité Incendie et Assistance à Personnes.) 

A partir de 2017, j’ai travaillé en tant que consultant sûreté/sécurité pour une entreprise leader sur le marché. J’ai notamment mis en place une solution de sensibilisation au risque terroriste pour un bailleur commercial international. 

Par la suite, j’ai évolué au sein d’une autre entité du secteur de la sécurité privée. J’étais en charge sites des hauts risques industriels en région Rhône-Alpes. 

En octobre 2019, je suis devenu responsable régional de la sécurité pour un grand groupe Américain. J’étais à la tête de la sûreté mais je m’occupais aussi des enquêtes et de la prévention des pertes (Loss prevention.)

Tu as une expérience dans l’humanitaire ? 

On se souvient des explosions à Beyrouth, le 4 août 2020. Ca a été une sorte de déclic. Alors que je n’avais aucune connaissance sur le Liban, je décidai de partir en mission humanitaire en septembre, après avoir quitté mon employeur. Ca a été une expérience de vie puissante : on apportait de l’aide dans les hôpitaux, on aidait les gens à se nourrir… 

A mon retour, mon expérience dans l’humanitaire m’a poussé à poursuivre mon engagement dans la sûreté et la sécurité privée. J’ai alors décidé de développer mes compétences avec des formations en sûreté. 

Comment mets-tu ces expériences au profit de ton poste actuel chez INORIX ? 

Aujourd’hui, j’interviens sur l’ensemble des segments de marché de l’entreprise. Il y a cependant quatre secteurs d’activité sur lesquelles mon expérience est une vraie plus value. 

Ma première entreprise m’a d’abord apporté des compétences en ingénierie événementielle. J’ai été organisateur d’événements grandes jauges (plus de 5 000 personnes), chargé de sécurité et partenaire des autorités locales.

Ayant été en charge des hauts risques industriels lors de mes précédentes expériences, je suis à même de mener le projet MASE pour INORIX. Cette certification est aussi liée à une dynamique SSE (Sécurité Santé Environnement) dans le cadre d’une prévention des risques professionnels. 

Au sein de notre activité Audit & Conseil, je suis aussi performant en gestion de crise. Nous proposons des exercices de simulation visant à améliorer l’efficacité des réactions (des prises d’otage par exemple…)

Enfin, INORIX se voit de plus en plus intégrer le marché de la Défense. J’ai participé à plusieurs séminaires organisés par l’IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale.) de par mon rapport au monde militaire et mon futur engagement dans la gendarmerie, je suis un élément pertinent pour aider à appréhender ce marché. 

Quel que soit le secteur d’activité, je suis autonome et considéré comme générateur d’une véritable plus-value en terme de compétences. J’ai un métier stable, dans une entreprise à taille humaine avec une hiérarchie qui me fait confiance. Ca, je considère que ça n’a pas de prix. 

Peux-tu revenir sur ta démarche d’engagement dans la gendarmerie ?   

En octobre prochain, je serai rĂ©serviste pour la Gendarmerie. De ce cĂ´tĂ© lĂ , je n’ambitionne pas forcĂ©ment de monter en grade. Je recherche avant tout un contact avec les gens, le don de soi. Je souhaite ĂŞtre utile Ă  la population. Mon expĂ©rience dans l’humanitaire a certainement impulsĂ© cette envie.Â